/image%2F1855483%2F20150927%2Fob_26a591_img-0925.JPG)
Français, Françaises, on ne peut plus se taire !
Ni système, ni extrêmes
Depuis trop longtemps, les divers « pouvoirs* » politique, médiatique, financier nous bernent pour garder ce pouvoir sans lequel ils ne seraient rien, en tout cas rien de plus que le commun des mortels.
Lorsque je dis pouvoir, je devrais dire « dominants* » comme les nommais Pierre Bourdieux. Parce que les dominants on les voit très peu sur la scène publique. Ils ont leurs chiens qui agissent, qui manipulent, qui mystifient, qui trompent, qui abusent et qui séduisent l'opinion publique. Les dominants et prépotents ont besoins de seconds couteaux pour faire la basse œuvre. Mais ces sicaires ou mercenaires sont de plus en plus mauvais et tentent de reprendre à leur compte cette domination, alors qu'ils n'en pas les moyens intellectuels. Tous les hommes et toutes les femmes que nous voyons sur nos écrans, dans les librairies, à la tête de toutes les institutions, de toutes les fondations, etc. … font pour un certain nombre partie de cette gentry à la solde des dominants.
Ne vous inquiétez pas, les noms viendront, mais je veux parler avant tout de ce qu'ils nous font endurer en tant que citoyen parce que nous ne pensons pas comme eux.
Le pire de tous est de nous culpabiliser, de rendre répréhensible, délictueux et criminel même, indigne et infâme, honteux parfois et blâmable jusqu'à la damnation tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Il y en a marre. De tout ce qui me dérange le plus actuellement, il y a beaucoup et sans minimiser ce qui vient de se passer en Allemagne, les renoncements de la présidentielle, les mensonges éhontés, la corruption des édiles, le manque de courage de nos politiciens, je reviendrai sur tout cela dans les semaines à venir, c'est que certains politiques, médias et parfois économistes et universitaires mettent sans cesse l'accent sur l'islamophobie et le racisme des français.
Je trouve cela infamant, dégradant, offensant pour les citoyens que nous sommes, alors que cela ne fait pas partie de notre culture, même si l'histoire nous ramène souvent en arrière. Il faut le dire la France ne doit compter aujourd'hui plus que huit ou dix millions d'hommes et de femmes d'enracinement millénaire. Il ne doit plus rester beaucoup de descendants des barbares qu'ils soient Francs, Wisigoths, Ostrogoths ou Burgondes. Les cinquante millions qui restent sont plus ou moins longuement implantés et ce sont tous ces hommes et ces femmes qui font aussi la France.
Je souhaite expliciter ce qu'est la phobie et le racisme très brièvement pour ensuite développer sur la manipulation permanente qu'exerce les pouvoirs sur les citoyens de France, sur leurs paroles, leurs expressions, leurs opinions. Alors qu'ils devraient nous remercier pour les avoir élus, pour leur permettre d'exister et faire du fric, ils nous infantilisent a souhait en nous prenant pour des « cons» et des moutons. Cela commence à bien faire.
Phobie : peur irraisonnée, instinctive et obsédante d'un danger inexistant immédiat, ceci accompagné d'un rejet, d'une hostilité à l'égard de ce même danger. Ce danger peut-être une chose, une action, un groupe, une idéologie, un humain…. La phobie qui se décline sur plusieurs niveaux et tous les sujets peut être légitime ou pas. On peut développer le terme pendant des heures, on en reviendra toujours à une définition générale, la peur.
Racisme : théorie selon laquelle certaines ethnies seraient supérieures aux autres, d'ou l'exclusion résultant de cette façon de penser. Comme ses mots sont mis à toutes les sauces et pour tous les sujets, il est de plus en plus complexe d'extraire le vrai du faux. Le racisme ne reconnaît pas l'égalité des groupes humains, il s'oppose donc aux idées de justice, d'humanité, de dignité humaine et de fraternité. On fait souvent la confusion avec « xénophobie » et « ethnocentrisme » qui eux n'ont pas de rapport avec l'intelligence ou la supériorité mais bien plus avec « l'étranger » et avec son propre « moi culturel et national ». Néanmoins comme dans tout sujet social les éléments seront toujours liés et nous serons toujours sur le fil de l'amalgame, avec toutes ses nuances bien sûr.
Je vais avoir 61 ans et j'ai voyagé une partie de ma vie à travers les océans. J'ai rencontré des hommes et des femmes de toutes les couleurs, ils m'ont beaucoup appris et j'ai toujours apprécié la grande majorité des personnes que j'ai côtoyé. Je me suis marié il y a 27 ans avec une métis asiatique et j'ai « épousé » ipso facto toute sa famille. Toute cette famille et les amis représentent au moins quatre continents. Mes enfants quarterons fréquentent copains et copines « blacks, blancs, beurs » qui mangent et dorment fréquemment sous notre toit. Je suis né catholique, j'ai passé mon enfance dans l'Aveyron ou j'y ai fait ma confirmation, ma communion et ou j'allais tous les dimanches à l'église jusqu'à l'âge de 12 ans. Eglise que j'ai abandonné à 13 ans lorsque en 1968 mes parents sont montés à Paris, comme beaucoup de locaux à cette époque. Je ne crois pas à l'existence d'une divinité, je suis certainement un peu athée. Je pense que l'absolu est inaccessible et je suis assez septique sur la religion, je suis aussi à l'évidence un peu agnostique. Je n'ai pas la foi envers le christianisme dont je suis issu familialement, je suis également un peu mécréant. Je suis comme Georges Brassens lorsqu'il chante « si l'éternel existe, en fin de compte, il voit qu' je m'conduis guèr' plus mal que si j'avais la foi ». Malgré cela ma culture paysanne et familiale m'ayant inculqué le respect de la terre et de l'humain, c'est quelque chose que j'ai conservé en moi depuis mon enfance. Donc pour moi quelle que soit la religion, je la respecte, je ne lui déni pas le droit d'exister, je ne m'en occupe pas, mais je ne souhaite pas qu'elle s'occupe de moi. Pour ce qui est des croyants, c'est la même chose, je les respecte, je ne leur déni pas le droit de croire à ce qu'ils veulent, je ne m'occupe pas de leurs croyances et je ne souhaite pas qu'ils s'occupent de ma pensée intime. Tout ceci est pour moi du ressort individuel. Si je m'explique sur ce que je pense et je ne le ferai qu'une fois, ce n'est pas pour m'exonérer ou me justifier, c'est pour que celui ou celle qui lira ce message sache qui l'écrit. J'ai toujours pensé que cela va mieux en l'écrivant.
D'un autre côté, ou le bien commun et le bien public doivent être respecté, notre pays à mis en place un principe qui est la laïcité. Il vaut ce qu'il vaut, je n'étais pas né lorsque cela s'est fait, mais respectueux du droit de la république, je le respecte. Après , j'ai entendu tout et rien sur ce principe de laïcité mais je crois qu'il défini bien la séparation des religions et du politique. Dont acte.
Revenons à nos moutons, l'islamophobie et le racisme des français.
Pour moi les Français et les Françaises ne sont ni plus racistes, ni plus islamophobe que n'importe quel individu sur terre. Ces dernières années, de nombreux événements se sont passés dans notre république. La France accueille chaque année des millions de touristes et d'étrangers sur notre territoire et rien n'a montré jusqu'à ce jour le dédain des français pour ces gens qui viennent d'autres pays. Pendant prés d'un siècle, des vagues successives de migrations ont eu lieues et malgré quelques difficultés toutes légitimes, ces hommes et ces femmes venus d'ailleurs se sont intégrés plus ou moins. Certains se sont même assimilés. Certains se plairont à remettre sur l'histoire « les ratonnades » et les diverses violences physiques envers les migrants, certes ce n'est pas un « détail », mais ce n'est pas l'essentiel. D'autres y voient également « une chance pour la France » aujourd'hui, sans se préoccuper des difficultés de notre société et de nos concitoyens.
Ce que j'essaye de comprendre et qui m'apparaît avec effroi, c'est que ceux qui ont dénoncé en leur temps « les ratonnades » et ceux qui voient « une chance pour la France » sont les mêmes. Ils sont pourtant en partie les servants des dominants. Ce sont les mêmes qui ont crié au loup lorsque le 29 mai 2005, les français ont dit « Non » au traité de constitution européenne qui nous a mené jusqu'à aujourd'hui. Ce sont encore eux qui se taisent lorsque des événements graves et qui mettent en cause les vies d'hommes et de femmes (surtout de femmes) à Cologne, Stuttgart, Helsinki et Zurich. On est en droit de se poser la question : qui servent-ils ? La sécurité de leurs ressortissants, l'objectivité de la presse, leurs futures réélections, les intérêts consuméristes de ceux qui les payent ou les paieront.
Je crois que c'est plus simple que cela. Ils servent leur petite existence et leur notoriété comme de petits hommes. Alors quand on traite les français de racistes, on me traite de raciste. Et parce que je suis français, je dis stop à tous ces pisseurs de copies, à tous ces voleurs du quotidien, à tous ces menteurs professionnels, à tous ces dominants qui me prennent pour un veau. Je dois dire que je suis français, non pas que je considère être né sur le territoire ou que mes parents avait une CI nationale ou même que j'ai le sang de mes aïeux, mais parce que j'adhère à la constitution de notre république, aux lois de notre nation et que j'aime ce pays. Si je ne l'aimais pas je serais parti depuis longtemps vers de nouveaux cieux.
Cette nébuleuse de dominants ou se côtoient les gouvernants, les financiers, les responsables médiatiques, certains intellectuels, devient de plus en plus prégnante et persistante dans le quotidien des citoyens. Des bons penseurs aux manipulateurs, des messagers aux prestidigitateurs qui font disparaître le chômage en un clin d'oeil, il faut se rendre à l'évidence, il est temps de passer à autre chose. Il est temps de passer à une société ou ni système, ni extrêmes ne puissent gouverner selon son bon pouvoir. Même les rois de France n'ont jamais été jusque là.
Comme je le disais plus haut, j'ai un grand respect pour les religions, les croyants quels qu'ils/elles soient. La religion est personnelle et cela ne me regarde pas qui déifie, adore, divinise, révère ou vénère tel ou tel dieu ou personnage. Je ne m'occupe pas de cela, j'ai bien trop à faire dans ma vie de tous les jours. Si quelqu'un vient me dire que je suis islamophobe, cela s'est déjà produit, je ne dis rien, je passe mon chemin, comme la « caravane »car je sais que c'est une provocation.
Ceux et celles, les Désirs, les Fourest, les Lang, les Valls, les Bourdins, les Moix, les Caron, etc... qui se sentent investi d'une haute autorité intellectuelle et morale et qui s'octroient le droit d'analyser et de faire la leçon aux français sur tel ou tel sujet devraient apprendre à vivre et sortir de leur petite bulle. Mais surtout avoir le sens de l'objectivité. Je sais que les tâche de nos dirigeants sont difficiles, mais personne ne les a obligés à être là ou ils sont. Ils ont souhaité ardemment et même parfois perfidement vouloir et avoir le pouvoir, ils doivent l'assumer honnêtement envers les citoyens.
Pouvoir : Il y a six ou sept sens à ce mot, mais au XXIème siècle, le seul sens que connaissent les politiques, les médias et les financiers est l'ascendant, l'emprise, la domination qu'ils exercent sur les citoyens, les administrés, les électeurs, les consommateurs. Il permet aux gouvernants, à la presse et aux détenteurs du capital d'appliquer, de faire exécuter ou d'imposer, éventuellement par la force ou l'abus de faiblesse, des décisions et des idées dans tous les domaines de la culture, l'économie, la politique, la finance….
Dominants :http://reseauinternational.net/a-propos-des-dominants/